Le désert du Sahara ne reste pas immobile ; il s’étend.
Chaque année, la désertification engloutit des terres fertiles dans la région du Sahel, menaçant des moyens de subsistance, la biodiversité et des écosystèmes entiers.
Mais l’Afrique ne se laisse pas faire sans se battre.
Voici la Grande Muraille Verte, un effort audacieux et inspirant pour stopper l’avancée du désert, expliquée en sept points rapides.
Qu’est-ce que la Grande Muraille Verte ?
Ce n’est pas un mur typique fait de briques ou de pierres.
C’est un mur vivant et respirant composé d’arbres et de végétation qui s’étend à travers le Sahel, juste au bord sud du désert du Sahara.
L’initiative vise à créer une ceinture de verdure de 8 000 kilomètres de long et de 15 kilomètres de large, réhabilitant des terres dégradées et boostant l’agriculture.
Qui est derrière tout ça ?
Le projet est dirigé par l’Union africaine, avec le soutien d’organisations mondiales comme l’ONU et la Banque mondiale.
Plus de 20 pays africains sont impliqués, regroupant leurs ressources et leurs compétences pour lutter contre la désertification.
En plus de ces acteurs, l'industrie des paris en ligne RDC s’est aussi mobilisée, apportant un soutien financier important pour réduire la désertification tout en promouvant le sport dans les régions concernées.
Imagine une équipe d’Avengers pour la planète, mais avec des pelles et des graines.
Comment ça fonctionne ?
L’idée est simple mais géniale : planter des arbres et arbustes résistants à la sécheresse qui maintiennent le sol en place, améliorent la rétention d’eau et créent des terres fertiles.
Ces arbres agissent aussi comme des brise-vents, réduisant l’érosion du sol causée par les vents forts du désert.
Avec le temps, la végétation crée des microclimats qui soutiennent davantage de plantes et d’animaux.
Pourquoi c’est important ?
La désertification touche des millions de personnes, entraînant l’insécurité alimentaire, la pauvreté et les déplacements.
En réhabilitant 100 millions d’hectares de terres dégradées, la Grande Muraille Verte pourrait offrir la sécurité alimentaire à 20 millions de personnes, créer 350 000 emplois et retirer 250 millions de tonnes de carbone de l’atmosphère.
C’est une victoire pour la planète et ses habitants.
Où en est-on ?
Ce n’est pas fini, mais le mur fait déjà parler de lui.
Des pays comme le Sénégal, l’Éthiopie et le Nigéria ont fait des progrès significatifs.
Par exemple, le Sénégal a planté plus de 12 millions d’arbres résistants à la sécheresse, tandis que l’Éthiopie a réhabilité 15 millions d’hectares de terres.
L’initiative est achevée à environ 20 %, avec plus de travaux en cours chaque année.
Quels sont les défis ?
Ce n’est pas tout rose et tout vert.
Le projet fait face à des obstacles comme des lacunes de financement, l’instabilité politique et l’ampleur énorme de la tâche.
Planter des arbres, c’est une chose, mais s’assurer qu’ils survivent et prospèrent dans des climats difficiles en est une autre.
Malgré ces défis, les communautés locales se mobilisent et montrent une résilience et une détermination impressionnantes pour réussir.
Et ensuite ?
Les responsables de la Grande Muraille Verte voient plus loin que les arbres.
Ils intègrent l’agriculture durable, les énergies renouvelables et l’écotourisme dans le projet.
L’objectif est de créer une région prospère et autonome qui bénéficie aux populations et à la planète.
D’ici 2030, le projet vise à réhabiliter les 100 millions d’hectares prévus et à tenir ses promesses.
La Grande Muraille Verte n’est pas seulement une question d’arrêter le désert ; c’est une question de créer un avenir où les communautés prospèrent en harmonie avec la nature.
C’est un rêve ambitieux, mais s’il réussit, il pourrait devenir l’un des projets environnementaux les plus transformateurs de l’histoire.
Alors, est-ce que ce mur peut arrêter le désert ?
Avec le bon soutien et une détermination sans faille, la réponse pourrait bien être un grand oui.